D’abord y’a eut le « oui toujours ».
Ha tu me voulais que pour toi,
moi et mes poils en coffres cadenassées.
Et puis.
Et puis j’ai refusé ta bouche.
je te disais
non
non
et non.
Alors, ton corps s’est tendu dans l’écho d’un appel que j’comprenais trop AP’.
Tu me gicles sur le visage.
Tu me gicles sur le visage, Amour.
Tu me gicles sur le visage, Amour, je t’aime.
Tu me gicles sur le visage, Amour, je t’aime, rupture.
Ton foutre,
il a figé comme une libération stupide.
Odeur de vieux chien sale aux grappes de crasses.
Et je voulais,
oui,
je voulais pleurer pour te dire d’arrêter,
mais ma trique
soumise
immédiate
menteuse
habitait mon corps pour TE tromper un peu plus.
Quand la porte a claqué pour le dernier au revoir,
y’avait une atmosphère de merde et puis pas beaucoup d’autre chose.
Peut-être des images faciles d’une histoire au goût de latrines.
Tass…
Il a pas fallu plus que ce crack pour vouloir oublier celui des tes dessous de bras.
Tu voulais quitter l’île avec la certitude que tout allait bien.
T’as tout fait pour..
Banco !
(PAUSE)
On s’est dit qu’on voulait pas de l’amour ordinaire.
On a pensé qu’on serait meilleur que l’amour ordinaire.
On a parié qu’on serait meilleur que les gens qui pensent qu’ils sont meilleurs que l’amour ordinaire.
D’anarchie, tu es devenu mari et j’ai regardé mes idéologies tombées dans les bras des Iphones.
La story en arrière goût d’hyper.
Maintenant que t’es parti je pense à rien d’autre que ta peau sur ma peau,
je me branle sur ton Instagram.Et tout le monde, non, vraiment tout le monde me dit que c’est normal,
que c’est le LOVE.
Je l’empaquette, le love.
(PAUSE)
Les murs sales,
la condensation sale,
ça m’appuie sur le tympan
ça appuie,
le BEAT sur le tympan,
Le strombo meurt sur LA rétine.
Y’a les gestes de l’amant copiés,
les pilules fractionnées
la bière et la mousse avalées.
Les bras se balancent vers des dimensions superfétatoires.
Derrière la paupière, le monde ouvert,
l’écophonie en rayon laser.
L’hectofoule en marche millénaire.
Je t’ai mangé dans ma mémoire Victor.