Je suis assise à côté d’elle. Elle je suis ta mère, elle me l’a dit sur le parking deux fois. Je suis ta mère, tout va bien se passer. Viens avec moi Baptiste. Arrête de gesticuler. Je gesticule. Ça doit vouloir dire quand les mains et les pieds ils veulent aller vers l’est, le sud, […]
Extraits Citomégalovirus traduits en espagnol par Diego Vecchio
J’vais mettre ça j’lui dis. Elle me répond ben oui, balec d’t’façons, c’est tous des porcs dans la rue. Et moi elle dit, t’en penses quoi. Elle me montre son ventre qu’on voit parce que son crop-top finit juste en-dessous de ses seins. D’ailleurs ses einss soulèvent bien le vieux tee shirt pourri. Ben ouais […]
I On se réveille et on entend des rafales, des cris, des rafales encore et des cris. Des cris de toutes sortes, des cris d’hommes, des cris de femmes, des portes qui claquent, des volets qui roulent, et qui cognent contre les arêtes des fenêtres. Y’a du silence entre les bruits inhabituels, des bruits de […]
(texte original en français ci-dessous) Primer amor L. Bigòrra Traducción de Andrea Franco Ahí hay un hombre, cuarentón, delgado, morocho, me mira fijo. Cuando lo miro, no mira para otro lado. No sé nada, perturbado, me sonrojo, se me para la pija. Tiene un aire depravado que me hace entender todo. Puesto de librería, hojeo […]
Il m’a laissé sur le carreau, face à notre histoire, seul maître du deuil. Je ne pouvais plus soutenir son regard sans ressentir une haine molle et collante, une haine qui accompagne le vieillissement. Étions-nous trop vieux pour être amis ? Notre volonté commune de conserver un souvenir organique de notre enfance, notre histoire comme […]
Le narrateur, nommé je, avance. Il est guidé, il n’a plus besoin de sa vision. Il regarde la main du personnage nommé Henri. Paume contre paume, le terrain est familier maintenant. C’est la terre de tous, la sienne aussi. Le cœur du narrateur bat exagérément. Les espoirs de rester là, de partir de là emballent […]